Gwen "Paradoxe" Murdoch

Nom : Murdoch
Prénom : Gwendoline
Surnom : Gwen
Sexe : Féminin
Âge : 23 ans
Groupe Sanguin : AB-
Nom de Code : Paradoxe

Orientation Sexuel : Hétérosexuelle et si jamais une fille ose lui faire des avances, elle est mieux de savoir courir vite.

Nationalités : Arabe/Australienne
Lieu de vie : Un hôtel dans le quartier résidentielle.
Ce qu’il/elle fait : Soldat, mais projette de se trouver un poste plus important dans le futur.



• Nombre de Piercing : Deux, soit un à chaque oreille.
• Couleur de Chaussette : Noire
• Le prénom qu'il n'aurait jamais voulu porter : Gwendoline
• Lunette ou verre de Contact : Aucun
• Couleur préféré : Le orange
• Saison préféré : L'été
• Mauvaise Habitude : Fumer lorsqu'elle s'ennuie. Elle sait que ça risquede la tuer, mais quand on est soldat, la mort peut venir nous pendre à tout moment, alors ça ne change pas vraiment les choses. Elle finira par mourir un jou et si ce n'est pas par un cancer du poumon, alors ça sera par une arme.
• Alcool ou Jus : Les deux



Description Physique :Une fille parmi tant d’autres. Pas plus belle que les unes, pas plus laides que les autres. Une simple fille parmi tant d’autre. Voilà ce que l’on trouve à dire sur Gwen au premier coup d’œil. Il est vrai que son visage est loin d’être le plus séduisant à regarder, mais, en prenant bien son temps et en l’examinant attentivement, on découvre tout de même de jolies choses.

Dans un visage en ovale, on retrouve au milieu de celui-ci un nez. Un nez, c’est tout simple. C’est en forme de triangle avec deux trous. Rien de plus commun chez le mammifère. Par contre, il y a des détails qui peuvent faire en sorte que l’un est plus disgracieux qu’un autre, mais ce n’est pas le cas de celui de Gwendoline. Elle a hérité d’un petit nez sans aucune bosse ou verrue ou alors qui n’est pas relevé comme celui d’un cochon. Il est tout simple, mais mignon à regarder. Un peu plus bas, l’on découvre une bouche, une petite bouche pour être exacte. Il est vrai qu’elle n’est peut-être pas très large, mais cela ne veut pas pour autant dire que ses lèvres sont fines, loin de là ! Elles sont pulpeuses et d’un joli petit rose qui se marie à ravir avec la couleur de son beau, celle-ci d’une couleur basanée. Son menton est un peu avancé, mais cela donne l’impression que son visage est un peu plus long, ce qui, en fait, n’est pas trop mal. Si l’on remonte un peu, on découvre de jolies pommettes saillantes, belles comme des pommes. On n’aurait parfois même envie de les croquer. Un peu plus haut, l’on découvre ses yeux, des yeux qui ne ressemble pas vraiment à ceux des gens de type caucasiens, mais c’est peut-être parce qu’elle n’est pas une complète caucasienne. Un peu plus gros que ceux de bien des gens, il est difficile de ne pas les remarquer à cause non pas de leur grosseur, mais bien à cause de leur couleur. D’un bleu très foncé, comme la couleur du ciel la nuit, il est parfois difficile de trouver sa pupille. Celui-lui donne un air très étrange. Ses cils sont très courts, mais ils sont très nombreux, ce qui rend son regard intense. Des sourcils fins et bien noirs sont perchés au dessus de ses yeux, terminant ainsi son visage. Entourant celui-ci, sa chevelure n’a rien de très exceptionnelle. D’un noir très foncé et se terminant par des spirales, elle les laisse bien souvent comme cela, ne les lissant pratiquement jamais. Il lui arrive quelque fois de les attacher, mais on la voit le plus souvent les cheveux détachés.

Comme bien des filles, elle est de taille moyenne, mais cela ne l’a jamais dérangé. Elle s’est toujours dit qu’il valait mieux être un peu plus petite que d’être trop grande. Mesurant un mètre soixante-sept pour soixante-cinq kilos, il n’y a pratiquement aucune graisse dans son corps, celui-ci étant recouvert de muscle. Sa taille est un peu fine, mais ce n’est certainement pas à cause de son alimentation puisqu’elle mange facilement pour deux personnes. Sa poitrine n’a aucune raison de rendre d’autres fille jalouse, mais elle n’est pas plate comme une planche à repassé non plus. Elle a un joli buste bien soutenu, bien ferme et bien formé, dont certaines mains seraient bien heureuses de toucher. Ses haches ne sont de taille normale pour une fille de sa constitution. Ses mains sont délicates et avec de beaux et fins doigts qui laisse supposés une grande dextérité. Ses ongles ne sont jamais coupés courts, Gwen préférant les voir long de point cinq centimètres et plus. Ses fesses sont petites, mais bien galbées. Bien que ses jambes ne soient pas très longues, elles sont tout de même ravissantes à regarder, surtout en minijupe.

Finalement, elle n’est peut-être pas une fille comme les autres, mais c’est simplement parce que chaque personne est différente les unes des autres, en particulier les femmes.

Style Vestimentaire : Lorsque Gwen travaille, son style vestimentaire est dune simplicité sans pareille. Elle porte une simple combinaison en cuir noir, mettant ses formes en valeurs, parfois avec quelques lignes ou dessins arabes, mais cela se limite à cela. Elle a simplement choisit cela pour lui faciliter la vie. Il n’y a aucune chance pour que son t-shirt lui remontre sous la poitrine, que son pantalon se ramasse à ses genoux, sans parler que les risques de déchirure son moins élevé. Dans ses pieds, elle porte toujours des bottes, amis celle-ci change selon la température. Par contre, il est très rares de la voir avec de hauts talons aiguilles par c’est pratiquement impossibles de courir avec cela. Ceci dit, cela ne veut pas dire qu’elle n’en pote jamais. Si la température se rafraichit, elle portera un manteau par-dessus sa combinaison, celui-ci changeant selon les saisons. Lorsque son travail est terminé, son style vestimentaire change du tout au tout, mais elle reste toujours sexy, à la limite de ce que l’on pourrait parfois considéré comme vulgaire et digne d’une péripatéticienne ou, communément appeler, d’une pute. Jupe très courte, bottes à talons hauts, décolletés plongeants, bref tout pour aguicher les hommes qui la regarde. Quand son visage n’est pas digne d’une véritable reine de beauté, il faut se servir de ses atouts.

Par contre, peut-importe ce qu’elle porter, elle aura toujours les mêmes boucles d’oreilles en or ayant la vague forme d’une encre avec une pierre bleu en son centre. C’est un souvenir de sa mère auquel elle tient beaucoup.
Signe Particulier : Elle a une longue cicatrice en forme de spirale sous son oeil gauche remontant à plusieurs années.
Description Psychologique : Vous savez, il y a parfois de ces personnes pour qui, malgré toute leur bonne volonté, tout va continuellement mal. C’est un peu comme pour Gwen. Malgré tous ses efforts, sa vie est loin d’être très reluisante, alors il arrive même un moment où l’on cesse de faire des efforts pour améliorer sa situation et on s’abandonne à son sort. Non, elle n’est pas comme cela. Malgré le fait que sa vie est lin de se passer comme elle pourrait en rêver, elle n’est pas le genre de petite idiote qui n’’essait pas de combattre le destin. Après tout, le destin n’existe pas. Tout arrive pour une raison. Il faut simplement identifier celle-ci pour avancer dans la vie. Il faut voir autrement qu’avec nos yeux.

C’est une pensée qui semble peut-être bien sage, mais il s’agi simplement d’être un peu intelligent pour en arriver à cette conclusion. Gwen est loin d’être un modèle de sagesse, approchant plus d’une personne irascible, pour ne pas dire que c’est ce qu’elle est réellement. En plus de s’emporter rapidement, cette jeune femme fait aussi parfois preuve d’un certain cynisme, au grand malheur de ceux qui la côtoient, sans parler qu’il lui arrive parfois d’être arrogante. Il faut aussi ajouter qu’elle manque parfois d’empathie et de sympathie envers les autres, mais ce la ne fait pas automatiquement d’elle une mauvaise personne… du moins pas simplement cela.

Murdoch est très rusée et elle sait comment arriver à ses fins. Elle sait généralement ce qu’il faut pour ne pas faire, mais si le besoin se faire sentir, elle n’hésitera pas à transgresser les règles pour obtenir ce qu’elle veut. De nature manipulatrice et menteuse à souhait, on n’a souvent du mal à distinguer ce qui est vrai ou faux quand elle parle. Elle adore se moquer des faiblesses des autres, alors il faut parfois faire gaffe devant elle, surtout si l’on est un peu empoté. Quoi que, à niveau, elle n’aurait pas vraiment un mot à dire puisqu’elle est maladroite, faisait au moins un « accident » par jour. Mais bon, elle ne s’intéresse pas vraiment à la perception qu’on les autres d’elle, alors c’est peut-être un peu moins terrible.


Elle aime les défis et elle parviendra sans doute à tous les résoudre, même si cela doit lui prendre un temps fou. Abandonner n’est pas une option pour elle, c’est même un évident signe de faiblesse. Elle a aussi du mal à croire ce que l’on lui dit, passant sans doute tout son temps à revérifier les informations qu’elle a reçu. Malgré tout ces défauts, elle n’est pas un si méchant et ignoble que cela. Oui, elle a du mal à nouer des relations avec les autres, sans doute trop indépendante, mais si elle trouve une personne sur qui elle peut compter, alors elle sera sons doute un peu plus gentille, du moins, sur quelques points. Après tout, une personne ne change pas du jour au lendemain, surtout si elle aime ce qu’elle est. Il faut tout de même savoir une autre chose avec cette jeune femme : elle discute souvent les ordres que l'on lui donne, mais elle les exécute tout de même.

Ce qu'il/elle aime et n'aime pas : Aimer ou ne pas aimer, telle est la question. Comme tout le monde, il y a des choses que Gwendoline aime, mais bien plus qu’elle n’aime pas. En tête de liste, son prénom, donnée par un homme qui ne devait aimer que sa petite personne. Gwendoline fait tellement penser à gazoline et c’est justement pour cela qu’elle a toujours insisté pour se faire appeler Gwen. D’ailleurs, il vaut mieux éviter de l’appeler par son véritable prénom. Par la suite, elle n’aime pas le froid, les bananes, les incompétents, les trucs trop sucrés, le mauvais goût, les enfants pleurnichards, les mauvais films, les mauvais livres, les mauvaises séries, l’école, la pizza, les noms et prénoms qui donne un jeu de mot stupide (Jean Racine), les blagues idiotes, les stupides petits chiens qui passent leur temps à japper, faire le ménage, le vert, les petits cons qui se la pètent, ceux qui râlent quand elle chantent, ceux qui n’arrive pas à se brancher et, sans aucun doute, les rebelles. Bien sûr, il y a d’autres choses qu’elle n’aime pas, mais c’est ce qui est le plus importants.

Pour ce qui est de ce qu’elle aime, la liste se résume à une dizaine de choses. Elle adore la pluie, le soleil (et par conséquent le chaud), le orange, les aventures d’un soir, boire, botter les fesses des gens, ce qi est paradoxal, la musique, fumer et, bien entendu, résoudre des mystères. Le reste des choses à tendance à la lisser indifférente, mais tout dépendant des situations, l’appréciation des choses neutres peuvent pencher d’un bord comme d’une autre.

Une mauvaise manie : Très étrangement, elle a la mauvaise manie de chanter quand la situation ne s’y prête pas du tout. Elle choisit généralement ses chansons avec ce qui se passe et elle chante doucement, ne se faisant entendre que de quelques personnes, mais cela à tendance à en agacer plus d’un ou une. Sa voix n’a rien n’à voir avec celle des chanteuses professionnelles. La sienne ressemble plus à celle d’une chanteuse de cabaret dans les années 1930, une voix un peu éraillée.

Relation avec les autres : Inexistantes ? Malgré son caractère, cela ne veut pas nécessairement dire qu’elle n’arrive pas à avoir une conversation avec les gens. Alors, elle arrive à avoir des relations avec les autres, même si celle-ci ne se passent pas toujours très bien. Elle est ouverte…du moins, tant que la personne n’est pas comme celles qu’elle déteste. On ne s’entend généralement pas très bien avec elle, mais elle devient un peu plus gentille et chaleureuse avec quelques verres dans le nez. Mais il est vrai qu’elle n’est pas très commode comme personne, mais il y a toujours des gens qui viennent lui parler, parfois simplement pour venir vérifier ce que l’on dit sur elle. D’accord, elle a juste une petite réputation, mais on la reconnaît assez facilement quand elle passe à cause de la couleur de sa peau et de sa cicatrice bien particulière.

Par contre, pour ce qui est des personnes qu’elle connaît depuis plusieurs années ou alors qu’elle apprécie beaucoup, elle fait parfois quelques efforts pour être moins ignoble, mais le naturel revient bien souvent a galop. Pour ceux qui se demanderait pourquoi elle fait quand même des efforts, elle pourrait répondre très simplement que sans relation, il n’y a aucun moyen de pratiquer son cynisme, son irascibilité et tout ce qui fait ‘elle une Gwen Murdoch. de plus, elle ajouterait que sans relation, on n'a personne à exploiter, alors il faut bien faire quelques efforts pour arriver à nos fins.

Relation amoureuse : Ouche ! Là, c'est un sujet qui devient un peu plus épineux parce que, franchement, elle n'a jamais eut de relation amoureuse. Elle a eut des nombreuses aventures d'un soir, mais jamais rien qui dura plus d'une nuit. La sédentarité n'est pas son truc et il faudra toute la bonne volonté d'un homme pour la faire rester près de lui, en admettant qu'elle puisse être fidèl



Votre Surnom : Je les compte plus -_-"

Age & Date d'anniversaire : 10 avril 1989
Comment êtes vous tombez sur le forum ? : Une petite souris à fait une pub.
Autre chose a dire ? : Meuh ? Sérieusement, je dis que c'est vraiment pas bien de faire des forums comme celui-ci. Il est trop beau et il y a aucun moyen d'y résister >.<

Lorsque l’on rencontre une personne que l’on ne connaît pas, on n’a tendance à lui demander les mêmes conneries. Comment vous vous appeler ? Vous avez quel âge ? D’où vous venez ? Vous faites quoi dans la vie ? Mais au final, qui en a vraiment quelque chose à faire Tout le monde s’en fiche mais, simplement par habitude, on posse les mêmes questions, même si la réponse ne nous intéresse guère. Quelques fois, on pose même ces questions en espérant pouvoir finir dans le lit de la personne dont on n’a rien à branler de son nom. Les gens sont comme cela. Ils sont pervers et minables. Seuls quelques individus sont différents, mais on n’a tendance à les traiter de demeurer. Enfin, comme c’est une habitude et bien, malgré le fait que tout le monde en a rien a branler de ce que je vais dire, je vais tout de même faire un effort et vous dire qui je suis. On ne sait jamais, il peut vraiment y avoir des personnes qui s’intéressent à tout cela…. Et le Père Noël existe et Elvis est dans les Caraïbes.

Je me nomme Gwendoline Murdoch, mais j’ai toujours insisté pour que l’on m’appelle Gwen. La raison de cela sera divulguée plus tard. Bien des femmes déteste dire leur âge mais moi, j’en ai rien à faire, alors j’avoue sans aucun problème que j’ai 23 ans. Je viens de l’Egypte ou plutôt d’un désert de l’Égypte et, aujourd’hui, je suis soldat dans cet endroit étrange. Vu de cette manière, j’ai l’air d’une fille pas si mal, mais laissez moi vous raconter l’histoire de ma vie, de ma putain de vie pour être exacte. Le résultat de ceci sera loin d’être, comment dire…poétique.

J’ignore quel âge avait ma mère quand elle s’est fait vendre à cette espèce de couillon. Je sais juste qu’elle n’était pas très vielle, mais que lui devait facilement avoir deux fois son âge. Le père de ma mère, cette espèce d’enfoiré, à vendu sa fille pour une somme d’argent qui devait être minable. En fait, le plus minable, ce n’est pas la somme, mais ce vieux con. Il ne manquait pas d’argent, mais il avait toujours peur d’en manquer, alors que ce riche australien lui a fait l’offre de lui acheter sa fille, il n’a même pas prit le tems de lui demander si celle-ci voulait. Il a immédiatement accepté et, le soir même, cette pauvre jeune femme était devenue Yasmine Murdoch. Bien sûr, il était facile de dire qu’elle aurait pu refuser, mais ce n’était pas une chose si facile à faire, surtout pour une fille comme elle. Le plus pire dans cette histoire, c’est que le vieux, bien il n’était pas horrible. En fait, si je ne l’vais pas connu aussi bine, j’aurais même pu le trouver séduisant. C’était à se demander comment un type comme lui pouvait ne pas encre avoir trouvé une fille qui l’aimait réellement, mais il fallait croire qu’elles le trouvaient toutes trop con. Ça serait bien la première fois qu’une bande de fille arriverait à se mettre d’accord sur u sujet, en particulier les hommes, mais c’était pourtant le cas.

Comme ils étaient marié, ils purent avoir leur nuit de noce et peut-importe où vous vous trouves dans le monde, il se passe la même chose durant cette nuit, donc pas besoin de dessin ni d’explications. J’imagine sans problème ce vieux pervers en train de la faire souffrir pour sa première fois et j’entends ses cris. Bin sûr, comme il est foutument riche comme mec, il a personne dans sa baraque, personne qui n’est pas à son service. Pour venir aider cette pauvre jeune femme. Il y a bien des jours où je suis heureuse de ne pas être aussi belle qu’elle. Plus t’es belle et plus tu as de la merde ! C’est dans la nature des choses. Lorsqu’il rentrait du travail, elle devait être là, pour lui, prête à se faire mettre pour le bonheur de monsieur l’obsédé. Le seul point positif que je peux lui donner, c’est que je crois fermement qu’il lu a toujours été fidèle.

Quoi qu’il en soit, à force de plusieurs séances de jambes en l’air non protégées, il était normal que la petite dame tombe enceinte. Et non, les enfants ne sortent pas des choux et ils n’arrivent pas par les signes. Tout cas c’est un ramassis de connerie pour ne pas dire les vraies choses aux enfants, comme quoi papa doit fourrer avec maman pour qu’elle aile un autre enfant. Bref…

Comme Monsieur s’inquiétait de la grossesse et que Monsieur voulait que tout se passe pour le mieux, il décida que, pour le temps de la grossesse, ils allaient déménager À Sydney, en Australie. Quel con ! Il amenait une femme qui ne connaissait pas plus de deux mots en anglais, soit « Yes » et « No ». Il aurait mérité de se faire renverser par un train… Quoi qu’il en soit, elle n’avait pas vraiment le choix. Il dut alors se résoudre à suivre Monsieur, parce que Monsieur l’avait décidé. Quel con, c’est incroyable.

Perdu dans cette jungle inconnu, elle na pas dû sortir plus d’une fois en dehors du terrain que possédait son mari. Elle ne me l’a jamais dit, mais je la connaissais que trop bien pour savoir que cet endroit lui faisait peur. C’était si différent de ce qu’elle avait toujours connu et je suis certaine que ça la traumatisa. Les mois passèrent et son ventre, bah il devenait énorme, sauf que ça n’a pas du ralentir les ardeurs de l’obsédé. C’est même pendant que celui-ci s’envoyait en l’air avec Yasmine que cette dernière perdit ses os. J’imagine qu’il s’est vite retiré même s’il n’avait pas terminé son travail. J’imagine que c’était un avant-goût de tout ce que j’allais lui faire subir. Le chemin jusqu’à l’hôpital n’exista pas. Il avait préféré payer in médecin pour qu’il vienne faire le travail à la maison. Un moyen de s’en sortir si l’enfant avait un problème qui n’avait pas été réglé ? Il ne l’a jamais dit, mais je suis prête à parier qu’il aurait osé payer le médecin pour de débarrassé de moi si je n’avais été pas normal…du moins sur le plan physique. Il était tellement superficiel comme type, un vrai sale type plein de fric.

Ma mère voulait me nommer Hafsa qui signifiait Lionne, mais ce crétin décida que j’allais porter l’horrible nom Gwendoline. Gwendoline, vous imaginez ? Fallait vraiment être stupide pour donner ce nom à un enfant. J’aurais même préféré porter le prénom Germaine et il faut souligner que les Germaine n’ont pas une très bonne réputation, mais je trouve ça moins terrible que Gwendoline. J’imagine que c’était pour sa propre estime. Une fois que je suis née, ils sont retournés d’où ils venaient. Il y a des moments où je me demande même s’il ne voulait pas que je naisse en Australie pour que je puisse posséder une double citoyenneté. J’imagine que je ne vais jamais le savoir. D’après des photos, ma chambre était horrible. Du rose et encore du rose, bref une overdose de rose. C’était sans parler de tout ce flafla inutile, mais il avait le fric pour cela, alors il en a profité, pour ne pas dire exagérer.

Il parait que j’étais un bébé très difficile et braillard. Bon d’accord, je n’en doute pas le moindre du monde, surtout que j’étais simplement comme cela avec l’horrible nounou et le vieux con. Ce n’est pas parce que l’on est un bébé que l’on ne réalise pas ce que sont les gens. En fait, j’ai même tendance à croire qu’ils en ont plus conscience que tous les autres. J’imagine que ça l’a vachement foutu en rogne le vieux, mais qu’est que j’en avais à faire qu’il n’était pas content ? De toute manière, il n’était jamais content avec moi, mais je dois avouer que je faisais exprès. Dès que je fus en âge de parler et d marcher, j’ai commencé à être beaucoup plus terrible qu’un simple bébé pleurnichard. En fait, ce qui l’a toujours le plus agacé c’est que je ne l’ai jamais, mais alors jamais appeler papa. J’ignore encor si j’ai décidé cela par moi même ou si ma mère m’a influencé, mais je crois qu’elle n’avait pas le courage de se rebeller contre lui. Quoi qu’il en soit, j’ai toujours appelé ce type, non pas sale vieux con, pervers, couillon ou connard, mais toujours par son prénom : Christopher.

Quand je fus en âge pour aller à l’école, Christopher décida qu’il était préférable pour moi de ne pas étudier dans les écoles qu’il y avait dans la région. Il préféra engager un précepteur pour mon éducation. Pfff… Il aurait mieux fait de m’envoyer dans l’une de ses écoles ou bien de m’envoyer dans un pensionnat en Australie, quand que je me suis follement amusé à rendre cinglé les précepteurs. Je faisais exprès de faire semblant que je comprenais rien quand il me parlait en anglais, mais il était évident que je connaissais parfaitement la langue avec un père tel que ce con. Quoi qu’il en soit, il est tout de même venu un moment où ce petit jeu ne marchait plus, alors j’ai dû aller encore plus loin pour m’amuser. Je crois même que j’ai déjà mis le feu au pantalon d’un de ces types. Je détestais tellement qu'un vieux con ou même un con sans cheveux blancs me dise ce que je devais faire, mais j'ai dut me résoudre à travailler un peu. Ce n'était pas parce que Christopher me menaça ou un truc du genre. En fait, il l'avait fait, mais je n’avais jamais daigné céder à ses menaces. La seule raison pour laquelle je finis par daigner travailler c'était parce que ma mère me le demanda. J'étais loin d'être idiote, très loin même, mais je faisais simplement le minimum.

Les saisons se succédèrent lentement, marquant à chaque fois notre petite famille. Je n'arrivais pas à comprendre pourquoi ma mère restait avec ce type. Avoir été à sa place, il y aurait des années que j'aurais fichu les camps ailleurs. Elle était tellement belle que n'importe quel homme n'aurait pas pu lui résister. Mais non, elle restait avec cet homme qui l'avait acheté, un homme pour lequel elle n'avait jamais ressenti d'amour. Il y a des journées où je me demande comment cela a pu arriver avec toutes les lois qui existaient, mais il fallait croire qu'il était vraiment facile de les transgresser. Quoi qu'il es soit, ma haine envers cet homme n'avait pas diminué. Je voyais tellement à quel point il rendait ma mère si malheureuse, mais lui, il se fichait bien de ce qu'elle pouvait ressentir. Pour lui, c'était "Soit belle et tait toi". C’est sans doute à cause de cela que j'ai toujours tendance à manquer d'empathie envers le gens. À force de voir un vieux con penser à sa petite personne, on finit, que l'on le veuille ou non, par lui ressembler. Ça me donne presque envie de vomir quand je pense à cela.

Je continuais toujours de fournir le strict minimum avec mes précepteurs, tout en m'amusant à les rendre cinglés. Je continuais toujours de ne jamais écouter Christopher, mais, rendu à 12 ans, je commençais à argumenter, à me rebeller encore plus, bref à venir vachement chiante pour lui. C'est drôle dit comme cela, mais je n'étais pas si terrible quand j'étais jeune si je compare avec ce que j'étais capable de faire avec l'âge. Malheureusement, une mauvaise nouvelle me frappa de plein fouet. Ma mère était de nouveau enceinte. Le couillon, il était heureux, pensant qu'il pourrait faire de cet enfant le parfait petit bonhomme, son clone, mais c'était justement ce qui était le plus terrible. Il savait ce qu'il avait mal fait avec moi et il n'allait certainement pas vouloir refaire la même erreur avec l'autre enfant. Le pauvre petit, il ne savait pas du tout à quel point sa vie allait être merdique s'il avait le malheur de venir au monde, mais moi, je le savais.

Monsieur décida que cette grossesse allait aussi se passer à Sydney, alors on quitta notre merveilleux désert pour une jungle de métal. J'avais souvent vu des images des grandes villes, mais c'était tout de même impressionnant à voir. Le plus pire, c'est que le connard, il réalisa que cet endroit me déstabilisa un peu alors, sans doute pour me punir, il décida que c'était terminé l'école à la maison. Il m'envoya dans une école privé où seules les enfants de sales types pouvaient être admises. Une bande de sales cons, mais ça changeait de la maison. Bien sûr, je m'ennuyais de la chaleur du désert et tout et tout, mais à Sydney, je pouvais exprimer ma colère contre le monde entier. D'ailleurs, après 30 fois, j'ai arrêté de compter le nombre de fois où monsieur s'est ramener le derrière à l'école pour venir me chercher après m'être battu, avoir envoyé le professeur chier, etc.

Par contre, je dois avouer que l’un de ses fois se passa très mal rendu à la maison. C’était un 18 octobre, mais il faisait très froid dehors. Je venais de me battre avec mon professeur d’éducation physique pour une raison que je n’arrive plus à me souvenir plus de 10 ans plus tard. Il m’avait fait monter dans son bureau, comme à chaque fois pour m’engueuler comme si j’étais que de la merde. Malheureusement, cette fois ne se passa pas très bien, mais alors vraiment pas très bien. J’ignore encore à ce jour ce qu’il prit, mais il me frappa avec un objet coupant. J’ai sentis le métal s’enfoncer dans ma peau, puis le sang couler. Le coup me projeta par terre et je me cognai la tête. La suite des choses m’en inconnues, mais je sais juste que je suis restée près de deux semaines sans connaissance. À mon réveil, Christopher est venu m’annoncer, très froidement que ma mère s’était suicidé en se jetant du deuxième étage, tête première. Le bébé mourut aussi. Ça peut paraître sans cœur, mais j’étais heureuse de savoir cela. Oui, je venais de perdre ma mère, mais elle était enfin libre. Quand j’y pense aujourd’hui, j’imagine que c’est le fait que son connard de mari m’ait frappé qui la poussa à poser ce geste. Elle ne voulait pas qu’un autre enfant puissent avoir un père comme son mari.

Ce qui se passa par la suite, je ne m’en souviens plus vraiment. Je crois que je me suis levé et que je suis allée m’asseoir à ma coiffeuse. C’est là que je dois avoir vu l’horrible cicatrice qui me marquait le visage, un moyen pour que je ne puisse pas oublier qui était le chef de cette famille ou à quel point de type méritait de se faire frapper par un train ? Mais j’ai aussi découvert, sous quelques feuilles, la paire de boucle d’oreilles préférée de ma mère, celle que sa grand-mère lui avait offerte quand elle était encore une enfant.

Suite à ce qui s’était passé, Christopher m’envoya en pension dans une autre école pour enfants de sales types et lui, il retourna en Égypte pour ses petites affaires. Je ne le vit plus que lors des fêtes dans le genre de Noël ou durant les vacances, mais c’était principalement parce que personne ne pouvait rester à cet endroit pendant ces moments là. Il ne venait même pas aux rencontres de parents, ce qui était préférable. D’ailleurs, quand j’ai réalisé qu’il ne s’intéressait plus à moi, j’ai finit par me botter le cul pour avoir de bonne note, ce qui signifiait simplement de répondre à toutes les questions au lieu de simplement quelques une qui me donnaient la note de passage. Par contre, mon caractère sembla en prendre un coup, autrement dit, je devenais de plus en plus terrible sur le plan psychologique, mais ça m’étais égale. Je ne faisais pas souffrir les gens que j’aimais puisque je ne les aimais pas. Pendant ces années de pensionnant, on ne pouvait pas dire j’ai été bien sage : alcool, cigarette, drogue et sexe ! Une formule gagnante.

Quand j’ai eu mon diplôme, je suis allée à l’université pendant deux ans. D’accord, je dois l’avouer, j’ai seulement fait la moitié d’une année en droit, mais j’ai arrêté parce que je n’aimais pas cela sauf que, j’ai oublié d’en informer Christopher. D’accord, j’ai fait exprès. J’ai ramassé tout le fric qu’il me donnait pour mes études et j’ai ouvert un compte ou j’ai mit tout le paquet dedans. Je travaillais dans une boîte de nuit qui me donnait assez pour mes dépense puisque le couillon payait mon appartement. Mais j’ai finit par en avoir mare de ce petit jeu. J’ai alors fais mes valises et je suis alors allé à l’aéroport. J’ai demandé un billet pour le vol qui partait dans les plus brefs délais. La grosse bonne femme tenta de me donner le nom de l’endroit, mais je lui ai dit de se fermer la gueule. J’ai payé mon billet, enregistré mes bagages et je suis partie. Une fois sur place, J’ai prit le premier bus qui passa devant moi et je suis partie ailleurs encore. J’ignore combien de temps j’ai roulé, mais j’ai finit par descendre à un moment parce que j’en pouvais plus des deux mômes qui braillaient derrière moi. J’ai finit par atterrir ici il y a trois ans. Depuis, je vis dans les hôtels et je travaille en tant que soldat. C’est pas très glamour comme travaille, mais ça rapporte quand même pas trop mal.

Vous savez quoi ? Christopher, le connard, bah, il est mort. Il s'est fait frapper par un train. Le pire, c'est que j'hérite de tout son blé...mais j'en veux pas vraiment, sauf que je le garde, juste au cas.

Nan je t'ai pas oublier ^^
Et je doute le faire un jour o_o
Cela dit, je te valide ^^

J'adore ta fiche, comme d'hab, ta façon d'écrire et superbe !
Bienvenue parmi nous et amuse toi bien ^^